Lanfeust Odyssey T07 La Méphitique Armada
Acheter sur BD FugueScénario : Christophe Arleston
Dessin : Didier Tarquin
Lettrage:Guy Mathias
Couleurs : Luc Perdriset et Lyse
On retrouve avec plaisir Lanfeust et Hébus, empêtrés comme à leur habitude dans des ennuis qui les dépassent. Un agréable album qui réussit le mélange entre un récit sombre et des scènes loufoques.
On retrouve en ce début d’album Lanfeust et ses épouses qui apportent leur aide au Magohamoth, la gigantesque créature marine à l'origine de la magie sur Troy. Alors qu'ils insufflent une nouvelle énergie à la bête malade, l'immense flotte contrôlée par la démoniaque Lylth arrive sur place. Entièrement contrôlée ? Non, car Hébus et un petit groupe de sages échappent à l'emprise de l'omnipotente habitante des étoiles. Lanfeust n'aura d'ailleurs pas trop de l'aide de son vieux compagnon pour empêcher Lylth de s'approprier la puissance magique du Magohamoth.
C'est le troisième album du « cycle de Lylth » mais pas le dernier, ce qui est plutôt une bonne chose : Christophe Arleston prend le temps nécessaire pour développer son histoire. Et une menace à grande échelle comme celle de Lylth nécessitait plus de deux ou trois albums. Autre motif de satisfaction, les retrouvailles de Lanfeust et Hébus, les deux personnages, opposés et complémentaires, ne fonctionnent jamais mieux qu'en duo. Le récit est bien rythmé, les péripéties s’enchaînent et on ne s'ennuie pas, on peut juste regretter qu'au final l'intrigue générale n'avance pas tant que ça. On peut aussi apprécier l'alternance de moments très noirs, voire cruels, et de scènes plus légères laissant place à l'humour potache qui a fait le succès de la série.
Comme ses personnages, le trait de Didier Tarquin vieillit bien. Il a gagné en détails et en précision, nous offrant une impressionnante galerie de portraits. De plus, le récit lui donne l'occasion de multiplier les créatures cauchemardesques, les décors exotiques (essentiellement marins), et les combats spectaculaires avec déchaînements de magie. Tout ce qu'on aime en somme.
Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9