Le juge - Tome 02
Acheter sur BD Fugue Scénario - Dessin - Couleur : Olivier BerlionEditions : Dargaud
«La république assassinée» aurait pu être le fruit d’une très bonne fiction mise en image par le talent d’Olivier Berlion. Mais elle est malheureusement le fruit d’une terrible adaptation du destin du Juge Renaud qui a donné sa vie pour lutter contre le banditisme lyonnais des années 70.
L’attaque du convoi postal de Strasbourg en juin 1971 fut considérée comme le casse du siècle. Méthodiques et préparés, les malfrats ont dérobé pas moins d‘un milliard de centimes en moins de 7 minutes. Ce coup d’éclat ne peut être l’œuvre d’amateurs.
Puis c’est le tour du braquage d’un grand magasin de Vénissieux en 1973, même mode opératoire, même organisation et même source d’informations.
Le puzzle se construit pour le Juge Renaud et le commissaire Pellegrini. Leur théorie est de s’attaquer aux finances pour faire tomber le système car le fric des braquages est sûrement blanchi par un circuit financier classique dirigé par des hommes de pouvoir.
L’étau se resserre autour du gang des lyonnais et du SAC, « le Shérif » Renaud est sur leurs traces.
Ce second volet nous plonge au cœur du crime organisé par le gang de lyonnais, dont le juge Renaud s’est fixé un point d’honneur à démanteler. Olivier Berlion a pu compter sur quelques anecdotes familiales livrées par Francis Renaud (son fils) pour être plus proche du personnage et permettant d'aller à l'essentiel mais on décèle avant tout une forte implication personnelle de l'auteur pour nous livrer son interprétation de l'histoire. Un album beaucoup plus fluide que le premier tome, rapide, rythmé, précis.
Grâce à une forte collaboration entre Olivier Berlion et Francis Renaud (le fils du juge), ce second volet est également l’occasion de découvrir davantage l’homme. Car derrière son imposante personnalité, le juge Renaud est également un père de famille célibataire, investi dans l’avenir de ses enfants et dans l’inquiétude de leurs éventuels débordements mais également occupé à tenter de reconstruire sa vie personnelle.
Néanmoins, la colonne vertébrale de cette trilogie reste la corruption et l’implication du « Shérif » à faire tomber le système. L’auteur a volontairement construit une histoire très proche de la réalité permettant de maintenir un suspense (même si la triste fin est déjà connue) grâce un découpage minutieux et un talent artistique clairement identifiable.
Un très bel hommage, un très bel album.
L’attaque du convoi postal de Strasbourg en juin 1971 fut considérée comme le casse du siècle. Méthodiques et préparés, les malfrats ont dérobé pas moins d‘un milliard de centimes en moins de 7 minutes. Ce coup d’éclat ne peut être l’œuvre d’amateurs.
Puis c’est le tour du braquage d’un grand magasin de Vénissieux en 1973, même mode opératoire, même organisation et même source d’informations.
Le puzzle se construit pour le Juge Renaud et le commissaire Pellegrini. Leur théorie est de s’attaquer aux finances pour faire tomber le système car le fric des braquages est sûrement blanchi par un circuit financier classique dirigé par des hommes de pouvoir.
L’étau se resserre autour du gang des lyonnais et du SAC, « le Shérif » Renaud est sur leurs traces.
Ce second volet nous plonge au cœur du crime organisé par le gang de lyonnais, dont le juge Renaud s’est fixé un point d’honneur à démanteler. Olivier Berlion a pu compter sur quelques anecdotes familiales livrées par Francis Renaud (son fils) pour être plus proche du personnage et permettant d'aller à l'essentiel mais on décèle avant tout une forte implication personnelle de l'auteur pour nous livrer son interprétation de l'histoire. Un album beaucoup plus fluide que le premier tome, rapide, rythmé, précis.
Grâce à une forte collaboration entre Olivier Berlion et Francis Renaud (le fils du juge), ce second volet est également l’occasion de découvrir davantage l’homme. Car derrière son imposante personnalité, le juge Renaud est également un père de famille célibataire, investi dans l’avenir de ses enfants et dans l’inquiétude de leurs éventuels débordements mais également occupé à tenter de reconstruire sa vie personnelle.
Néanmoins, la colonne vertébrale de cette trilogie reste la corruption et l’implication du « Shérif » à faire tomber le système. L’auteur a volontairement construit une histoire très proche de la réalité permettant de maintenir un suspense (même si la triste fin est déjà connue) grâce un découpage minutieux et un talent artistique clairement identifiable.
Un très bel hommage, un très bel album.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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