Le secret de la Chartreuse
Scénario et dessins : Laurent Bidot
Couleurs : Irène Häfliger
Edition : Glénat
Couleurs : Irène Häfliger
Edition : Glénat
A la fin du XVIe siècle, la formule d’un élixir de la longue vie apparait en France. Il faudra encore patienter plusieurs dizaines d’années avant qu’il ne soit fabriqué tant sa formule est complexe. C’est le début des aventures de la liqueur de chartreuse.
De la disparition des moines à la loi de 1905 en passant par la Révolution, on découvre l’histoire passionnante de cette boisson si particulière. Un vrai régal !
A sa mort, le vicomte des Coeuvres, François Louis d’Estrées ne laisse à son frère qu’un manuscrit et une fiole d’élixir. Ce breuvage "fort goutu et tonifiant" lui permet de surmonter le décès de son proche mais la recette est trop compliquée pour être réalisée. Quelques années plus tard, elle est confiée aux chartreux de Vauvert puis est, enfin, réalisée par l’apothicaire de la Grande Chartreuse, près de Grenoble. C’est le début de sa fabrication mais aussi de ses péripéties.
De nos jours et à l’autre bout du monde, au Japon, Ayumi, jeune étudiante tokyoïte, souhaite écrire un livre sur le cognac. Son éditeur accepte l’idée de financer un voyage d’étude en France mais, au dernier moment, change le thème et la destination.
La jeune femme atterrit donc à Grenoble pour découvrir les secrets de fabrication de la célèbre liqueur. Elle n’est cependant pas aux bouts de ses surprises car tout autre secret l’attend aux pieds du mythique monastère.
Laurent Bidot continue l’exploration des monuments de la culture française. Apres avoir exploré Le gouffre de Padirac et raconté L’histoire de la Grande Chartreuse, il cherche à percer le mystère de l’élixir qui y est fabriqué.
Fidèle à ses habitudes, Laurent Bidot parcourt l’histoire et mélange les époques. La surprise de voir apparaitre une jeune japonaise passée, on comprend rapidement le parti pris de la narration et l’imbrication des époques fonctionne bien.
Le choix d’une focalisation interne est également surprenant mais une fois que le lecteur a identifié le narrateur, une sorte d’amitié se tisse entre eux. L’écueil de raconter 500 ans d’histoire est également évité par l’utilisation d’ellipses aussi nombreuses que très bien construites.
Non content de signer le scénario, Laurent Bidot se charge aussi du dessin. Le trait est fin et élégant et les décors sont soignés. Quand au découpage, il rend le récit plus dynamique.
On découvre donc avec bonheur cet élixir de longue vie qu’est la liqueur de chartreuse. Mais n’espérez pas découvrir la recette, les moines ont fait vœux de silence pour des siècles et des siècles.
De la disparition des moines à la loi de 1905 en passant par la Révolution, on découvre l’histoire passionnante de cette boisson si particulière. Un vrai régal !
A sa mort, le vicomte des Coeuvres, François Louis d’Estrées ne laisse à son frère qu’un manuscrit et une fiole d’élixir. Ce breuvage "fort goutu et tonifiant" lui permet de surmonter le décès de son proche mais la recette est trop compliquée pour être réalisée. Quelques années plus tard, elle est confiée aux chartreux de Vauvert puis est, enfin, réalisée par l’apothicaire de la Grande Chartreuse, près de Grenoble. C’est le début de sa fabrication mais aussi de ses péripéties.De nos jours et à l’autre bout du monde, au Japon, Ayumi, jeune étudiante tokyoïte, souhaite écrire un livre sur le cognac. Son éditeur accepte l’idée de financer un voyage d’étude en France mais, au dernier moment, change le thème et la destination.
La jeune femme atterrit donc à Grenoble pour découvrir les secrets de fabrication de la célèbre liqueur. Elle n’est cependant pas aux bouts de ses surprises car tout autre secret l’attend aux pieds du mythique monastère.
Laurent Bidot continue l’exploration des monuments de la culture française. Apres avoir exploré Le gouffre de Padirac et raconté L’histoire de la Grande Chartreuse, il cherche à percer le mystère de l’élixir qui y est fabriqué.
Fidèle à ses habitudes, Laurent Bidot parcourt l’histoire et mélange les époques. La surprise de voir apparaitre une jeune japonaise passée, on comprend rapidement le parti pris de la narration et l’imbrication des époques fonctionne bien.
Le choix d’une focalisation interne est également surprenant mais une fois que le lecteur a identifié le narrateur, une sorte d’amitié se tisse entre eux. L’écueil de raconter 500 ans d’histoire est également évité par l’utilisation d’ellipses aussi nombreuses que très bien construites.Non content de signer le scénario, Laurent Bidot se charge aussi du dessin. Le trait est fin et élégant et les décors sont soignés. Quand au découpage, il rend le récit plus dynamique.
On découvre donc avec bonheur cet élixir de longue vie qu’est la liqueur de chartreuse. Mais n’espérez pas découvrir la recette, les moines ont fait vœux de silence pour des siècles et des siècles.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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