Les godillots - Tome 4
Acheter sur BD Fugue Scénario : OlierDessin : Marko
Editions : Bamboo
Dans le froid et la boue, nos godillots sont dans l’expectative. C’est l’occasion pour les auteurs de mettre en avant les conditions de vie des poilus à l’aube de la Bataille de Verdun. L’art de tranché, superstitions et actes de camaraderies rythment le quotidien pour vous faire passer un agréable moment, loin des bombardements.
Février 1916 dans la Meuse, en pleine mission de ravitaillement, les godillots Palette, Serpolet et le Bourru sont sous le joug d’un fermier. Ce dernier excédé par le comportement des soldats fait feu. Mais les coups de chevrotine ne semblent pas atteindre Serpolet, protégé par une intervention divine. Tombé en panne de voiture et embourbé à quelques mètres de là, l’arrivée du capitaine Doumenc (Responsable de l’organisation automobile) mettra fin à cette altercation.
Malgré la bonne volonté de Winch (le mécano qui ne parle que l’argot), le capitaine Doumenc se trouve immobilisé alors qu’il doit faire parvenir un ordre de mission des plus importants à son QG. Il n’a pas d’autre choix que de confier cet ordre à un peloton volant. Ainsi voilà nos trois godillots en mission avec leur missive sous le bras, leur courage et la chance insolente de Serpolet avec eux. Mais après une exposition d’obus, Serpolet semble touché, désorienté puis disparait. Et si la chance avait tourné?
Petit retour chronologique puisque ce quatrième opus se situe en amont du premier tome. Ce saut dans le temps permet aux auteurs d’aborder le début de la guerre de Verdun et de planter le décor. Même si l’histoire en elle-même n’est peut-être pas la plus prenante de la série, elle a le mérite d’être une source indéniable d’informations, très pédagogique. Sans aucune difficulté pour les plus jeunes d’entre nous, pour découvrir les conditions de vie des poilus : le bourbier, le froid, le dégel. Mais aussi les occupations entre deux bombardements à savoir l’art de tranchée via Ledru, la musique sans oublier l’importance de la religion, des gri-gri et autres superstitions. Cet album aborde également des éléments sur l’évolution de notre société à travers l’automobile ou bien la bicyclette pliante. Mais également la participation de ceux qui ont été souvent oubliés : les soldats issus des colonies.
Vous l’aurez compris, cet album retrace une belle palette (sans jeu de mot) des composants de la première guerre mondiale, sans voyeurisme mais en utilisant des personnages attachants, drôles et dont le graphisme, la couleur et la qualité de l’album ne cessent de progresser au fil des tomes. Il reste maintenant à souhaiter que le prochain tome dont l’intrigue est plantée autour du caporal Amboise Palette n’embourbera pas la série.
Février 1916 dans la Meuse, en pleine mission de ravitaillement, les godillots Palette, Serpolet et le Bourru sont sous le joug d’un fermier. Ce dernier excédé par le comportement des soldats fait feu. Mais les coups de chevrotine ne semblent pas atteindre Serpolet, protégé par une intervention divine. Tombé en panne de voiture et embourbé à quelques mètres de là, l’arrivée du capitaine Doumenc (Responsable de l’organisation automobile) mettra fin à cette altercation.
Malgré la bonne volonté de Winch (le mécano qui ne parle que l’argot), le capitaine Doumenc se trouve immobilisé alors qu’il doit faire parvenir un ordre de mission des plus importants à son QG. Il n’a pas d’autre choix que de confier cet ordre à un peloton volant. Ainsi voilà nos trois godillots en mission avec leur missive sous le bras, leur courage et la chance insolente de Serpolet avec eux. Mais après une exposition d’obus, Serpolet semble touché, désorienté puis disparait. Et si la chance avait tourné?
Petit retour chronologique puisque ce quatrième opus se situe en amont du premier tome. Ce saut dans le temps permet aux auteurs d’aborder le début de la guerre de Verdun et de planter le décor. Même si l’histoire en elle-même n’est peut-être pas la plus prenante de la série, elle a le mérite d’être une source indéniable d’informations, très pédagogique. Sans aucune difficulté pour les plus jeunes d’entre nous, pour découvrir les conditions de vie des poilus : le bourbier, le froid, le dégel. Mais aussi les occupations entre deux bombardements à savoir l’art de tranchée via Ledru, la musique sans oublier l’importance de la religion, des gri-gri et autres superstitions. Cet album aborde également des éléments sur l’évolution de notre société à travers l’automobile ou bien la bicyclette pliante. Mais également la participation de ceux qui ont été souvent oubliés : les soldats issus des colonies.
Vous l’aurez compris, cet album retrace une belle palette (sans jeu de mot) des composants de la première guerre mondiale, sans voyeurisme mais en utilisant des personnages attachants, drôles et dont le graphisme, la couleur et la qualité de l’album ne cessent de progresser au fil des tomes. Il reste maintenant à souhaiter que le prochain tome dont l’intrigue est plantée autour du caporal Amboise Palette n’embourbera pas la série.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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